Le Sénégal se prépare pour recenser sa population en 2023. Le recensement est une obligation citoyenne de très haute valeur. Se faire recenser c’est participer à l’élaboration de plans de développement durables, lesquels sont le socle du respect de la dignité de l’être humain, de son épanouissement, son progrès, sa sécurité, son éducation, etc. Se faire recenser c’est aussi permettre la rationalisation de l’utilisation des ressources du pays et empêcher les prédateurs de s’accaparer de ce qui appartient à tout le monde. Se faire recenser c’est protéger son avenir et l’avenir des générations futures. Le recensement est normal. Ne laissons pas le normal devenir un privilège parce que quand le normal devient privilège l’équité disparaît.

Il faudrait aussi que nous évitions les erreurs commises lors de la confection du fichier électoral. Je ne peux pas concevoir qu’en 2022, le gouvernement ne puisse pas trouver des expertises nationales capables de développer une application qui puisse permettre aux Sénégalais de se faire recenser. Il faut d’abord mettre l’accent sur le fait que nous ne sommes pas en 1980. Il n’est pas nécessaire de découper le pays et envoyer des individus dans les différentes concessions pour les recenser. Les Sénégalais en grande majorité sont connectés et très capables de manipuler une application en ligne pour se recenser et recenser leurs familles. C’est une ressource que le gouvernement doit utiliser dans la planification même du processus qui doit permettre de recenser les Sénégalais. Nous nous devons d’être efficients, transparents et très soucieux de l’avenir de notre pays. L’état a beaucoup de données et si nous prenons le soin de faire les analyses et couplages nécessaires nous aurons en plus tout ce qu’il faudra pour évaluer le système et compter tous les Sénégalais.